Une idée venue du gouvernement a été évoquée courant juillet, une idée qui n'est
pas passée inaperçue mais qui n'a pourtant pas encore été officialisée. Suite au bouclier tarifaire prolongée jusqu'en fin 2022, Elisabeth Borne a évoqué un prix des énergies variable en fonction des revenus.
Afin de mieux préserver le pouvoir d'achat des Français, un bouclier tarifaire avait été installé puis prolongé par le gouvernement d'Elisabeth Borne.
Pour mieux lutter dans ce sens au vu de l'évolution des choses, l'idée d'un prix variable des énergies a été évoqué, qui comprendra le gaz et l'électricité.
Cette proposition a été évoquée lors des "Rencontres Economiques" à Aix en Provence, le samedi 9 juillet dernier.
Madame Borne a alors laissé entendre que le bouclier tarifaire actuel pourrait laisser place à des mécanismes plus ciblés afin d'aider le plus de ménages possible à faire face à cette flambée des prix des énergies.
"On ne va pas exposer les Français les plus modestes à des hausses inconsidérées du prix de l'énergie", a affirmé la Première ministre.
Le lendemain, la proposition a été confirmée par Bruno Le Maire.
Sur LCI, le 10 juillet, l'actuel ministre de l'Economie a confirmer :
“à partir du 1er janvier 2023, il faudra que, sur l'électricité et sur le gaz, on aide davantage ceux qui en ont besoin, mais, pour qu'on puisse le faire, il faut qu'il y ait des augmentations pour ceux qui peuvent se permettre ces augmentations”.
Le gouvernement souhaiterait donc que le prix du gaz ou de l'électricité puisse s'indexer au niveau de revenus des ménages.
Cela permettra une aide plus poussée afin de réduire l'impact des énergies sur le pouvoir d'achat de tous.